Produire tout en respectant la nature : c’est sans doute le principal objectif de l’agriculture bio. Comparé à l’agriculture traditionnelle, le bio emploie d’autres moyens afin de fertiliser les sols ou pour faire face à l’invasion d’insectes, de plantes nocives, de champignons, etc.
De quoi on parle quand on parle de bio ?
L’agriculture biologique est un procédé qui consiste à faire pousser des fruits, des légumes et d’élever des animaux qui se veut particulièrement respectueuse de la terre, de l’environnement et des animaux. C’est une méthode qui préserve la nature et la fertilité des sols en évitant l’utilisation de produits et engrais chimiques de synthèse et en misant sur des pratiques traditionnelles comme la jachère et la rotation des cultures. On a aussi le respect du rythme des saisons qui est essentiel. C’est surtout une méthode qui veille à l’alimentation naturelle et à la qualité de vie des animaux et évite d’avoir recours à des médicaments comme les antibiotiques. Elle répond à un processus rigoureux et surveillé par de fréquents contrôles d’organismes de certifications. D’ailleurs, il faut entre un et trois ans à un agriculteur pour se convertir au bio. Ses terres vont retrouver de la fertilité et ses animaux vont mieux se nourrir. Pour de nombreuses personnes, le bio est un moyen simple de se faire du bien tout en agissant pour la planète.
Les processus du bio à Gonesse
Le gouvernement annonce de vouloir faire passer 6,5 à 15 la surface agricole française cultivée en bio et assurer 20 de produits bio dans les assiettes de la restauration collective, le tout avant l’année 2022. Un plan « Ambition bio » encore flou sur ses moyens et sa méthode. Le nouveau ministre et la mairie Gonesse devra relever les crédits dédiés au bio et trouver un moyen d’accélérer les conversions des paysans au bio. Au total, fin 2017, le nombre d’agriculteurs titulaires du label bio était à 36 664, et la tendance s’accélère : 4 300 nouveaux agriculteurs en juillet 2018, contre 3700 l’année dernière sur la même période. Seul bémol : le passage d’un mode d’agriculture à un autre entraine régulièrement des retards sur les aides, mettant en péril la trésorerie des exploitants.